La réponse varie selon l’âge de l’enfant . Après tout, nous ne voulons surtout pas créer un traumatisme chez lui!
Par Kathleen Michaud / Photo: Shutterstock
À 3-4 ans
L’enfant n’a pas besoin d’avoir de référence physique. «Lorsqu’un papa et une maman s’aiment, ils ont envie de faire un bébé. Alors, ils se font un très gros câlin.»
À 5-6 ans
L’enfant connaît son corps et sait faire la différence entre une fille et un garçon, mais on évite les termes techniques. Des mots simples faciliteront sa compréhension. «Quand un papa et une maman s’aiment, ils ont envie de faire un bébé. Ils se font un gros câlin et le papa dépose une graine dans le ventre de la maman. Cette graine rencontre une autre graine dans le ventre de la maman et, ensemble, elles forment un beau bébé.»
À 7-8 ans
L’enfant a besoin de réponses concrètes expliquées avec des mots simples. «Lorsqu’un homme et une femme veulent faire un bébé, ils se font un câlin. Le papa met dans le ventre de la maman une graine de vie, qui s’appelle spermatozoïde. Elle rencontre la graine de vie de la maman, qui s’appelle ovule. Les deux graines s’unissent pour former un bébé qui va mettre neuf mois à grandir avant de naître.» Il veut plus de précisions? On peut lui expliquer que le pénis du papa dépose la graine dans le vagin de la maman. Mais, à cet âge, il ne demande pas autant de détails.
À 9-10 ans
L’enfant veut savoir notamment comment le pénis entre dans le vagin. Si l’on n’est pas à l’aise de lui répondre, on peut dire simplement: «C’est une très bonne question que tu me poses; laisse-moi y réfléchir un peu car ta question est importante et mérite une réponse adéquate.» On s’accorde un peu de temps pour apprivoiser son malaise et, au besoin, on demande conseil aux proches. De plus, des collections de livres s’adressent aux différents groupes d’âge, incluant les 2-3 ans. Il est essentiel de revenir sur la question avec l’enfant, sinon ce dernier pourrait éviter à l’avenir de nous consulter sur des sujets importants.
Le respect de l’intimité
L’enfant ne choisit pas toujours le moment ou l’endroit pour poser ses questions. Il pose des questions embarrassantes en public? On
répond simplement: «Ta question est très importante; je t’en parlerai quand nous serons à la maison.»
D’autre part, on évite de parler de notre sexualité avec notre enfant. Notre vie intime ne le concerne pas, et il doit apprendre à respecter l’intimité des autres.
À consulter
En quête de mots pour aborder la question? Le site aufeminin.com/fi che/psycho/f11386-parler-de-sexualite-avec-votre-enfant.html pourrait vous inspirer.
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